Devant les nombreux commentaires constructifs et mais également ceux animés par une impartialité ébranlée par un lien affectif ou familial, nous avons décidé d’apporter quelques explications sur le fonctionnement du classement que nous avons mis en ligne le 1er janvier 2016.

D’abord il faut rappeler qu’il y a plus de 200 boxeurs référencés dans 11 catégories. Ce classement a été établi de concert avec plusieurs boxeurs et coachs pour le rendre le plus équitable possible. Il est dédié aux pros et seulement aux pros et ne prend en considération que les combats en gala ou les titres internationaux . Les titres de champion de France ne sont pas pris en considération et pour cause : la multiplication des titres nationaux nuit gravement au niveau. Nous y attachons de l’importance car c’est souvent le premier titre dans une carrière pro et il est important qu’il soit crédible.

La problématique est la même pour les titres internationaux mais nous réfléchissons à un point de bonus pour l’année prochaine quand les titres se feront dans des vraies structures ayant une vraie représentation internationale. Pour l’instant c’est comptabiliser comme un combat rien de plus.

Le classement n’est pas un rating ordinaire, il est plus un baromètre pour permettre aux acteurs du pieds-poings de voir l’activité des boxeurs. Il sert essentiellement à donner des éléments d’informations sur les performances des sportifs et en aucun à nommer un champion même si nous réfléchissons à une cérémonie avec une remise de prix pour les boxeurs les plus performants de l’année 2016. Car vous avez pu vous rendre compte que nous avons ciblé sur l’année civil puisque désormais des programmes se font toute l’année.

Nous comprenons que parfois le classement pose problème quand un champion reconnu n’est pas le premier. Bien sur qu’il y a des boxeurs qui dépassent de part leur notoriété, le tableau dans lesquels ils apparaissent. Il évident qu’ils bénéficient d’un statut particulier mais pour nous il est important de rappeler l’activité sportive de tous ces champions qui n’ont posé aucun problème quant à leur présence dans nos colonnes. Il est tout de même important d’aiguiser la concurrence et démontrer que le pieds-poings comprend de nombreux talents confirmés ou à venir. Gardez dans vos analyses le challenge sportif à l’esprit, il est vital pour nos disciplines de garder cet esprit de compétition sans pour autant oublier le respect dû aux icônes.

C’est dans cet état d’esprit que le classement a été établi et c’est dans état d’esprit qu’il fonctionnera même si nous restons ouverts aux améliorations réalisables.

Crédit photo : Artistic Pictures pour le World GBC Tour

Nous commencerons la journée avec deux bonnes nouvelles : la première, c’est que nous vous dévoilons ici la date officielle du World GBC Tour 11 qui se déroulera le 8 octobre prochain à Mazan. La seconde, c’est le retour de Bruce Codron sur le ring !

Enfin le mazanais revient aux affaires après de longs mois de convalescence. Est-ce qu’il a manqué au paysage pieds-poings français ? La réponse est oui ! Sans manquer de respect aux autres acteurs du seul World GBC Tour, le show n’est pas le même lorsqu’il n’est pas sur le ring. Mais Bruce n’est pas un mercenaire de la boxe : il n’a jamais rien négligé durant toutes ces années d’activité et il en est de même quand il s’agit de soigner une blessure.

Un temps évoqué, ce come-back a finalement été repoussé car le risque de rechute était trop important. Le multiple champion du Monde de full contact et K-1 (WKN, WAKO Pro, ISKA) est resté dans l’ombre sans jamais se plaindre, sans pour autant resté inactif puisqu’il s’est essayé au handfauteuil et a participé à plusieurs matchs. C’est ça le Codron’s spirit  ne jamais rien lâcher. Bien sûr l’objectif d’un retour au combat ne l’a jamais quitté une seconde ; c’est un boxeur dans l’âme qui force le respect de tous pour être passé du full contact, aux disciplines avec low-kicks avec la réussite qu’on lui connaît, sans jamais se cacher derrière des excuses lorsqu’il s’est incliné. C’est un état d’esprit à inculquer aux plus jeunes à l’heure où la facilité est reine et la mythomanie galopante.

Evidemment il est encore tôt pour annoncer un quelconque adversaire, ni même le reste de la carte, même si de source sûre, les négociations vont bon train.

Ce sera un World GBC Tour à l’image des 10 précédentes éditions : engagé et équilibré. Ce 11ème opus, c’est l’entame d’une deuxième décade de ce show incontournable en France qui a vu passer quelques-uns des meilleurs français dans leur discipline parmi lesquels Karim Benansour, Eddy Nait Slimani, Mohamed Galaoui, Houcine Bennoui, Nicolas Wamba, Yuksel Ayaydin, Frédéric Ficet, Joseph Yaucat Guendy….

Le 8 octobre, Mazan fêtera le pieds-poings avec le retour de Bruce Codron que l’on pourrait rapidement voir dans ses shows mondiaux d’importance.

Date : 8 octobre 2016
Lieu : Mazan

Il est comme ça Nicolas Wamba ;  il ne se voile pas la face devant ses responsabilités de champion. C’est un homme avec ses forces et ses faiblesses qui connaît ce que redoute tout sportif, le passage à vide. Après son dernier combat, Christophe Dragole, son coach a su trouver les mots justes pour provoquer l’électrochoc nécessaire. C’est là aussi important de rappeler que n’est pas coach qui veut ! Et c’est un Wamba motivé comme jamais que nous avons pu interviewer, un Wamba honnête conscient du travail qu’il a fait et qu’il a encore à faire. Un Wamba qui sait qu’il doit concrétiser demain soir sur le ring du Palais des Sports d’Agde face à Michal Reissinger. Un Wamba qui prend en maturité et qui ne s’est pas dérobé devant nos questions.

Comment ça va Nicolas ?

Ca va très bien franchement. J’ai fait un grand flash back en arrière.

Cette décision est venue comment. Est-ce qu’il y a eu concertation avec ton coach et la WKN ?

Oui avec Chris on en parlé juste après Pragues. C’était bizarre car on était frustré mais on en a parlé dès le lendemain matin et Christophe m’a demandé ce que je pensais. Après on a tout mis à plat, mon coach m’a fait part de ce qui lui ne convenait pas notamment à la salle. On a tout de suite passé l’éponge, même s’il a insisté sur le fait qu’il fallait désormais se réveiller, et ne plus se disperser et écouter tout et n’importe quoi tout en insistant sur le fait de bien rester dans ce groupe restreint qui nous réussissait par le passé. Au petit déjeuner, on a revue la vidéo et finalement je pense que ce sera un mal pour un bien. Ca m’a permis de me réveiller car je pense que je me suis un peu embourgeoisé au sens moral du terme. Je ne me faisais plus mal à la salle. Les choses ont changé, je me suis remis dans la condition d’un boxeur qui part de rien mais qui veut bouffer tout le Monde.

C’est un choix logique pour toi ?

Oui bien sur ! Pourquoi garder un titre alors que ça n’allait pas. J’ai pris tous ces titres, j’étais champion du Monde parce que je battais tous mes adversaires. Mes dernières performances n’étaient pas convaincantes mais je le redis je repars du bas. Je l’ai dit à Chris : si je ne me bouge pas le cul je vais rester dans la me… il fallait que je me bouge et prendre les bons optiques. Mon orgueil m’a titillé : je ne voulais pas jouer les seconds couteaux.

C’est le coup de pied au cul que tu attendais ?

Oui et même plus que ça pour me faire comprendre. J’étais sur mon nuage et ça n’allait plu je faisais un peu n’importe quoi en négligeant l’essentiel. A titre d’exemple, le coiffeur toutes les 2 semaines, ce genre de futilités qui parasitent. Là je me suis focalisé sur l’essentiel avec une coupe à la Jackson Five et la barbe – lol – ce qui n’a pas toujours plu à ma femme. Ma préoccupation première est redevenue la boxe et rien d’autre. Et ça se passe bien. Christophe voit que j’ai envie de revenir à ma boxe de prédilection, une boxe en mouvement et ne pas rester en face comme je le faisais. Ce qui est étonnant c’est que j’ai vite repris mes repères dans mon style de base.

Nous pouvons parler d’un retour aux sources ?

C’est clairement un retour aux sources, à la base !

Que connais-tu de Michal Ressinger ?

Pas grand chose en fait. La première fois que j’en ai entendu parler, c’était contre Martin Pacas. Au contraire d’avant, j’ai fais un gros travail vidéo sur lui pour scruter les moindres détails sur ses trois ou quatre derniers combats en ne regardant que lui. Sa boxe n’est pas fantastique, il se jette d’entrée avec des coups larges. J’ai déjà repéré des failles dans son style. La stratégie est les communes mais également individuelle j’y ai beaucoup travaillé de mon côté également. A la salle, que ce soit en shadow ou au sac, je me suis mémorisé toutes ses actions pour pourvoir mettre en place le schéma tactique.

Le fait de relancer l’aventure chez toi à Agde c’est important ?

Si c’est important. Ca me permet de faire un championnat d’Europe pour retrouver mon public.

Qu’as-tu envie de dire justement au public qui n’a pas forcément compris cette décision, cette accord tripartite entre toi, ton coach et la WKN ? Ca n’a pas été perçu de manière forcément positive alors que ton message l’est.

C’est vrai que j’ai échangé avec quelques personnes via les réseaux sociaux. Je le dis c’est un choix qui a été discuté et accepté pour mon bien. Après les gens reconnaissent que je suis dans le vrai. Pour moi la WKN c’est le top à tous les niveaux. Après en avoir discuté avec Christophe et Habib qui étaient d’accord sur ce qu’il me fallait. L’objectif est simple : rendre la ceinture et la reprendre sur le ring en homme. On refait les choses logiquement pour revenir en force mais étape après étape. Parce que sinon ça ne sert à rien. Quand tu es champion du Monde tu ne peux pas perdre devant n’importe qui. J’ai perdu face à des mecs contre lesquels je n’aurai jamais dû perdre. J’étais dans une autre sphère dans un style qui ne me convenait pas. C’est un retour aux sources, j’ai fait un gros travail sur moi-même. Je suis dans la peau de celui qui n’a rien et qui envie de tout arracher.

Billetterie

• Prévente 15€ . 20€ le soir-même
• Point de vente : office du tourisme du Cap d’Agde

Carte principale

Championnat d’Europe WKN . Kickboxing Orientales Rules . 5×3 mn . +96,600kg
Nicolas Wamba (France) vs Michal Reissinger (République tchèque)

Championnat international WKN . Kickboxing Orientales Rules . 3×3 mn . -72,600kg
Frédéric Bérichon (France) vs Nikolaos Bistolas (Grèce)

Superfight . K-1 rules . 3x3mn . +95kg
Jean Jacques Calistri (KTP Scola) vs Kevin Mouniman (ASKB Les Mureaux)

Superfight . K-1 rules . 3x3mn . -67kg
TBA vs Fouad Jebrari (Garges)

Superfight . K-1 rules . 3x2mn . -60kg
Mallaury Kalachnikoff (AJSR) vs Célia Schroder (Team Jaffar)

Crédit photo : Manu Da Luz

Cédric Tousch est en pleine ascension. Il enchaîne les performances les unes derrière les autres et semble inarrêtable. Sa présence à Monaco est logique puisqu’il est sorti vainqueur de son combat au Glory à Paris, il y a quelques mois. Motivé il l’est comme jamais à l’idée d’accrocher une nouvelle ceinture mondiale autour de sa taille. Cela passe par une victoire avec la manière car forcément les observateurs seront en nombre autour du ring monégasque le 24 juin prochain. En attendant de retrouver Cédric Tousch entre les cordes, c’est dans une interview exclusive que nous vous invitons à le découvrir pour ceux qui ne le connaitrait pas encore.

Comment ça va Cédric ?

Je vais bien merci.

Tu t’es imposé au Glory à Paris. Tu es à Monaco pour le MCFM, tu es à l’aise dans les grands shows ?

Oui, je suis à l’aise dans les grands shows car je suis très motivé par l’événement. Je sais que c’est une chance de pouvoir y participer !!

Quelle différence tu fais entre les deux organisations ?

Pour moi la différence elle se situe au niveau de l’enjeu ! Au Glory, il s’agissait d’un combat d’encadrement contre Cyril Benzaken alors qu’à Monaco il s’agit d’un championnat du monde ! J’espère et je souhaite reboxer très rapidement pour le Glory. Je souhaite affronter les meilleurs de ma catégorie (revanche contre Kyshenko, affrontement face à Dimitry Valent, Marcus Simon etc…)

Comment imagines-tu le Monte Carlo Fighting Masters ?

J’imagine une très grosse organisation, très bien organisée et surtout, un très gros show ! Il y a deux ans j’y étais en tant que spectateur et cette année je serais sur le ring. Je suis hyper heureux !

Ton adversaire a changé, comment gère-t-on ce genre de situation ?

Je ne me focalise pas sur l’adversaire, je me concentre sur ma préparation. Mon staff s’occupe d’analyser mes adversaires.

Est-ce que tu vas modifier des choses dans ta fin de préparation ?

La préparation n’a pas énormément changé suite à la modification de mon adversaire. Je me prépare toujours à fond pour chacun de mes combats. Le côté tactique sera un petit peu modifié.

D’ailleurs comment prépare-t-on un tel fight ?

Pour préparer un tel fight : C’est 7 semaines de préparation intensive. De grosses séances de cardio, fractionné, PAO etc…. J’essaie également d’avaler le maximum de rounds de sparring car pour moi c’est le plus important.

En quelques mots, c’est quoi une journée type pour Cédric Tousch ?

Une journée Cédric Tousch c’est un petit déjeuner suivi d’une grosse journée de travail car je suis courtier en prêt immobilier chez CAFPI à Strasbourg et bien sûr ma séance d’entraînement. Ce n’est pas évident tous les jours mais on serre les dents.

Tout te réussi ou presque en ce moment. Quel est ton secret ?

Mon secret c’est de toujours me donner à 1000 % dans tout ce que j’entreprends. Je me prépare avec un très grand sérieux, je reste toujours aussi motivé et j’ai faim de victoires.

Que dois-tu améliorer chez toi selon toi ?

Mon point à améliorer je pense c’est mon style K-1. En effet, je suis issu de la boxe thaïlandaise donc je n’ai pas encore un style pur K-1 mais j’y travaille.

Est-ce que faire carrière en pieds-poings c’est difficile ?

Faire carrière en FRANCE en pieds poings c’est très difficile. En effet, nous manquons cruellement de reconnaissance. C’est un sport très dur qui demande énormément de sacrifices. Je pense que nous méritons bien plus de reconnaissance.

Qu’as-tu envie de dire au public à quelques jours de l’événement ?

Je tiens à remercier toutes les personnes qui me suivent et qui me soutiennent depuis toutes ces années. Je suis très touché par cela. Merci à mon préparateur physique PK COACHING à mes partenaire Peak nutrition, Magu Bausysteme et Cafpi. Un grand merci à mon frère qui m’entraîne tous les jours et qui s’occupe très, très bien de ma carrière. Et bien sur merci à ma femme qui me soutient tous les jours et qui s’occupe très très bien de moi.

Récapitulatif

Championnat du Monde WAKO Pro . K-1 rules . 5×3 mn . cruiser weight
Gabriele Casella (Italie) vs Grégory Grossi (France)

Championnat du Monde WAKO Pro . Full contact . 12×2 mn . fly weight
Alexey Trifonov (Russie) vs Jérôme Ardissone (France)

Championnat du Monde WAKO Pro . K-1 rules . 5×3 mn . middle weight
Ljubo Jalovi (Serbie) vs Cédric Doumbe (France)

Championnat du Monde WAKO Pro . K-1 rules . 5×3 mn . light heavy weight
Aleksandar Petrov (Bulgarie) vs Cédric Tousch (France)

Championnat du Monde WAKO Pro . K-1 rules . 5×3 mn . super welter
Enriko Kehl (Allemagne) vs Chinghiz Allasov (Belarus)

Championnat du Monde WAKO Pro . K-1 rules . 5×3 mn . super middle weight
Yohan Lidon (France) vs Datsi Datsiev (Russie)

Championnat du Monde WAKO Pro . K-1 rules . 5×3 mn . welter
Dylan Salvador (France) vs Alexei Fedoseev (Kyrgystan)

Championnat du Monde WAKO Pro . K-1 rules . 5×3 mn . bantam weight
Anissa Meksen (France) vs Thérèse Gunnarson (Suède)

Championnat du Monde WAKO Pro . K-1 rules . 5×3 mn . light middle weight
Armen Petrosyan (Italie) vs Youssef Boughanem (Belgique)

Billetterie

Billets en vente : sur ce site en ligne et mais aussi dans les lieux habituels :

www.fnac.com – www.carrefour.fr – www.francebillet.com

0 892 692 694 (o.34 € TTC / min)

Magasins E.Leclerc, Auchan, Cultura, Cora, www.ticketmaster.fr

Tel. 0892 390 100 (0,34 € TTC/min)

Chez BEAUTY ANGELS MONACO
Centre de beauté, de Bien-être et de Coaching
Hôtel Port Palace – 7 avenue du Président J.F. Kennedy – BP 132 – 98003 Monaco Cedex
Tel. +377 93 30 14 10 ou +377(0)6 07 93 31 36

La boxe n’est pas une science exacte tout le monde le sait mais, elle a le mérite de ne livrer que des vérités (en règle générale) et hier soir, au Pasino de Bandol il y a eût des confirmations mais également des surprises.

Vedat Hoduk a confirmé qu’il était en lice pour la grande victoire finale en s’imposant à deux reprises. Le turc a expédié sa demi finale avant de se contenter d’un succès aux points face à Walid Haddad. Parce que ce dernier montrait en même temps qu’il est revenu au premier plan en battant pour son premier fight Yuri Bessmertny. Walid Haddad est là !

Chez les lourds, la surprise vient de la défaite de Thomas Vanneste au premier tour mais également le revers de Luca Panto battu par le français Daniel Lentie. C’est l’ukrainien Roman Kryklia qui a remporté le tournoi et s’est qualifié ainsi pour la grande finale.

En superfight, Yazid Boussaha a signé son deuxième succès de rang avant la limite. Et c’est Mohamed Mahfoud qui a fait les frais de la grande forme de Yaz pour qui la collaboration avec Franck Martini est bénéfique. Chez les lourds, Karim Zeghad a fait le travail en s’imposant en un round, alors que chez les -55kg, Olivier Moriano est revenu aux affaires avec une victoire avant la limite.

Récapitulatif

Demi finale . K-1 rules . 3×3 mn . -75kg
Sofian Mwayembe (France) vs Vedat Hoduk (Turquie)
Vainqueur : Vedat Hoduk par KO2

Demi finale . K-1 rules . 3×3 mn . -75kg
Walid Haddad (France) vs Yuri Bessmertny (Bélarus)
Vainqueur : Walid Haddad aux points

Finale . K-1 rules . 3×3 mn . -75kg
Walid Haddad (France) vs Vedat Hoduk (Turquie)
Vainqueur : Vedat Hoduk aux points

Demi finale . K-1 rules . 3×3 mn . +95kg
Roman Kryklia (Ukraine) vs Thomas Vanneste (Belgique)
Vainqueur : Roman Kryklia par TKO2

Demi finale . K-1 rules . 3×3 mn . +95kg
Daniel Lentie (France) vs Luca Panto (Italie)
Vainqueur : Daniel Lentie par KO2

Finale . K-1 rules . 3×3 mn . +95kg
Roman Kryklia (Ukraine) vs Daniel Lentie (France)
Vainqueur : Roman Kryklia par abandon à l’appel de R2

Superfight . K-1 rules . 3×3 mn . -72,500KG
Yazid Boussaha (France) vs Mohamed Mahfoud (France)
Vainqueur : Yazid Boussaha par KO2

Superfight . K-1 rules . 3×3 mn . -57kg
Olivier Moriano (France) vs Amine Zitouni (France)
Vainqueur : Olivier Moriano par abandon à l’appel de R3

Superfight . K-1 rules . 3×3 mn . +95kg
Karim Zeghad (France) vs Bilal Messaoudi (France)
Vainqueur : Karim Zeghad par KO5

Le 24 juillet prochain, Wilfried Martin défendre pour la deuxième fois son titre de champion du Monde ISKA de kick boxing au japon face au japonais Hiroto, combat qui se déroulera à Okinawa.

C’est un voyage de plus pour le français habitué à combattre un peu partout dans la planète même si l’on peut considéré le pays du soleil levant comme le pays des sports de combats. Martin ira avec un atout précieux dans les gants et les jambes : son style très rentre-dedans dont raffolent les japonais. Car c’est ainsi que cela se passe dans ce pays fantastique : on aime les généreux, les vrais pas les tricheurs ou les champions Facebook. « Si tu perds là-bas mais que tu donnes tout, le public te soutiendra. »  C’est Jérôme Le Banner en personne qui nous avait expliqué cela il y a quelques années et plus que quiconque, il connaît son sujet.

Wilfried Martin le sait. Face à lui, Hiroto, champion du Japon et champion intercontinental ISKA, va tout donner pour prendre la ceinture du français, c’est une certitude, une question d’honneur pour un boxeur programmé pour cela. Il devra faire avec la grande forme du français qui ne l’entend pas de cette oreille, c’est logique. Le limougeaud est un vrai gentil mais sur le ring, le croiser n’est pas simple surtout quand il est dans les meilleurs dispositions, ce qui est le cas actuellement.

La coupure qu’il a observé lui a fait un bien c’est un fait. L’idée de combattre dans un pays qui a offert au Monde les plus grands moments de combat, c’est une motivation supplémentaire pour Martin qui saura répondre présent pour ce rendez-vous important où le hasard n’aura pas sa place.

Récapitulatif

Championnat du Monde ISKA . 5×3 mn . Kick boxing . -72,500kg
Wilfried Martin (France) vs Hiroto (Japon)

Dates de diffusion

Mercredi 15 juin – 00h00

Mercredi 15 juin – 03h35

Jeudi 16 juin – 01h55

Dimanche 19 juin – 18h25

Je n’ai jamais été pour les retours sur un ring sans doute parce que je n’ai jamais connu le haut niveau en tant que boxeur. Mais un homme m’avait fait changé d’avis : Osman Yigin. Lui aussi voulait boucler la boucle et il a l’a fait avec la manière.

Toussaint Andarelli veut lui aussi fermer ce chapitre de sa vie même si finalement il n’en aura jamais fini avec le ring. Coach et promoteur de la Corsica Cup, les activités n’ont pas manqué. C’est ainsi !

On naît boxeur, on ne le devient pas. C’est ce qui se passe par la suite qui fait la différence entre les plus aguerris et ceux qui vont vivre leur passion. Le champion corse porte sur ses épaules cette lourde qu’on les précurseur dans leur domaine. Montrer la voie n’est jamais simple et c’était encore plus vrai à l’époque de « Santu » qui a eût le privilège de disputer un championnat du Monde de kick boxing devant les caméras de TF1. Un fait sans précédent et unique qui démontre l’envergure de Toussaint, fierté de tout un peuple qui lançait ce jour-là bien des vocations. Quelle doit être le bonheur que le sien de voir des boxeurs comme Cédric Colombo, Jean Jacques Calistri, Cédric Panizzi etc…. qui ont suivi le chemin dans leur club respectif. Santu a clairement suscité des vocations et observé le respect de tous à son égard.

Toussaint Andarelli va retrouver le ring dans quelques mois, le démon du ring étant là, il a fait le choix de s’en nourrir pour cet ultime affrontement dans les règles de l’art. La passion entre les cordes est intense et fort chez cet homme de défi qui n’a jamais perdu de vu l’essentiel des boxes pieds-poings ou non : la passion. Car c’est bien la passion qui anime cet homme plusieurs décennies. La question du raisonnable ou pas ne se pose pas chez Andarelli. L’homme est entier ; il a pris le temps de choisir, peser ce qui est bien ou pas pour lui. Ce rendez-vous là, c’est un peu avec lui-même qu’il le fait car il n’a rien à prouver, tout a déjà été fait, dit, écrit.

Dans quelques mois, il retrouvera les siens pour un dernier soir où l’adrénaline galvanise, où il devra trouver ses repères sans Armand Vannuci (à droite sur la photo), son illustre entraîneur qui avait tenu la distance à deux reprises face au redoutable Sugar Ray Robinson. Cette soirée sera particulière ; annonciatrice de la fin d’un parcours, elle sera aussi le début d’une nouvelle vie.