Il le porte depuis toujours ce nom de petit prince des rings que lui a décerné il y a quelques années, Pascal Iglicki. Samir Mohamed avait obtenu ce titre officieux pour cette boxe fantastique, technique, instinctive qu’il sert à chacun de ses combats. En un peu lus de 120 fights, il s’est fait une réputation aux 4 coins de la planète alors qu’il n’évoluait qu’en full, l’aventure avec low kick étant venue plus tard. Le sociétaire du Kick Boxing Club Marguerittes, club qu’il connaît depuis toujours, est resté longtemps invaincu et pourtant rien n’a été simple pour lui. Ni la vie, ni le ring ne l’ont épargné et c’est sans aucun doute cela qui a forgé le combattant et l’homme qu’il est devenu. Le connaissant bien, les anecdotes le concernant sont légions. A l’époque tout n’était pas codifié comme maintenant (même si ça marchait bien mieux) et les pièges tendus au jeune Samir ont été nombreux. A titre d’exemple, j’ai souvenir d’un combat dans la région lyonnaise où il devait affronté, un jeune comme lui et il s’est finalement retrouvé face à un adulte bien plus expérimenté qui avait pourtant pris une vraie leçon de boxe. Cela résume assez bien […]
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