Je n’ai jamais été pour les retours sur un ring sans doute parce que je n’ai jamais connu le haut niveau en tant que boxeur. Mais un homme m’avait fait changé d’avis : Osman Yigin. Lui aussi voulait boucler la boucle et il a l’a fait avec la manière.
Toussaint Andarelli veut lui aussi fermer ce chapitre de sa vie même si finalement il n’en aura jamais fini avec le ring. Coach et promoteur de la Corsica Cup, les activités n’ont pas manqué. C’est ainsi !
On naît boxeur, on ne le devient pas. C’est ce qui se passe par la suite qui fait la différence entre les plus aguerris et ceux qui vont vivre leur passion. Le champion corse porte sur ses épaules cette lourde qu’on les précurseur dans leur domaine. Montrer la voie n’est jamais simple et c’était encore plus vrai à l’époque de « Santu » qui a eût le privilège de disputer un championnat du Monde de kick boxing devant les caméras de TF1. Un fait sans précédent et unique qui démontre l’envergure de Toussaint, fierté de tout un peuple qui lançait ce jour-là bien des vocations. Quelle doit être le bonheur que le sien de voir des boxeurs comme Cédric Colombo, Jean Jacques Calistri, Cédric Panizzi etc…. qui ont suivi le chemin dans leur club respectif. Santu a clairement suscité des vocations et observé le respect de tous à son égard.
Toussaint Andarelli va retrouver le ring dans quelques mois, le démon du ring étant là, il a fait le choix de s’en nourrir pour cet ultime affrontement dans les règles de l’art. La passion entre les cordes est intense et fort chez cet homme de défi qui n’a jamais perdu de vu l’essentiel des boxes pieds-poings ou non : la passion. Car c’est bien la passion qui anime cet homme plusieurs décennies. La question du raisonnable ou pas ne se pose pas chez Andarelli. L’homme est entier ; il a pris le temps de choisir, peser ce qui est bien ou pas pour lui. Ce rendez-vous là, c’est un peu avec lui-même qu’il le fait car il n’a rien à prouver, tout a déjà été fait, dit, écrit.
Dans quelques mois, il retrouvera les siens pour un dernier soir où l’adrénaline galvanise, où il devra trouver ses repères sans Armand Vannuci (à droite sur la photo), son illustre entraîneur qui avait tenu la distance à deux reprises face au redoutable Sugar Ray Robinson. Cette soirée sera particulière ; annonciatrice de la fin d’un parcours, elle sera aussi le début d’une nouvelle vie.
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