« Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître…. » (La Bohème . Charles Aznavour). Car à l’époque où le contrat qui offrirait quelques semaines plus tard au Monde un combat d’anthologie, allait être paraphé, beaucoup n’était pas né.
L’action se passe à l’Aéroport d’Amsterdam en 1991 ; Olivier Muller retrouvait le légendaire Rob Kaman pour officialiser son championnat du Monde ISKA, le premier, contre Rick Roufus.
Signer Kaman à l’époque équivalait à faire boxer Mike Tyson tant le hollandais était une star hors du commun que la France découvrait peu à peu. C’est d’ailleurs le début d’une belle histoire d’amour avec le public français pour Rob qui allait par la suite revenir à plusieurs reprises combattre en Superfight mais également en tournoi. Il avait déjà boxe sur les rings parisiens auparavant mais sa notoriété dans l’hexagone avait explosé avec ce combat lui le kickeur qui acceptait ce challenge hors norme en full contact.
C’est une époque qui fait cruellement défaut hélas. Les légendes se construisaient dans la sueur et le sang. En aucun cas elle ne s’inventaient sur les réseaux sociaux. Les champions étaient charismatiques mais aussi de véritables héros pour les fans qui remplissaient les grandes salles comme Bercy (Roufus – Kaman s’est déroulé dans le POPB archi-comble.)
Il y a un peu plus de 20 ans, on prenait le temps de construire une image à travers un palmarès cohérent et des fights de renom. Et Kaman c’était un monsieur avec un grand M. Tout comme Rick Roufus, qui a écrit quelques unes des plus grandes lignes de l’histoire du full contact mondial.
L’histoire retiendrai que ce premier match allait se conclure sur un no-contest appelant un second épisode remporté par KO par l’américain qui avait refusé à cette époque toute confrontation avec low kick, points forts du batave qui en a fait sa marque de fabrique.
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