A Nathalie Iglicki
Il y a un an, jour pour jour, tu nous as mis KO mon Pascal. Un KO dont on ne se relève pas et qui te marque pour la vie ! Car depuis, plus rien n’a été pareil, tu as laissé un gouffre bien plus grand que tu ne pouvais l’imaginer. De tes commentaires télévisuels à tes écrits, en passant par tes analyses, tout manquent désormais. Ta voix rauque et puissante, ta rock and roll attitude sont bien souvent dans les anecdotes des passionnés du ring. Il y a un trophée qui porte ton nom ; c’est le fruit d’une action commune de tes amis. Chaque boxeur qui le gagne va le chercher avec la manière et la générosité que tu aimais temps.
En couchant ces quelques mots, je pense bien évidemment à ton épouse Nathalie, à Jérôme, Olivier, Rachid, Erick, Daniel, Pascal, Alan, Jean Paul, Yohan, Philippe, Jo, Johann…. tous ceux qui ont croisé ta route un jour au bord du ring ou ailleurs. Je t’écris et j’écoute Poème sur la 7ème enregistré en live lors d’un concert de Johnny Hallyday à Bercy en 1992. Nous avions parlé de ce morceaux et de nos préférences. Tu aimais tant cet artiste de cette même passion que tu avais pour les boxeurs. Aujourd’hui, j’ai quelque chose en moi de Tennessee.
Une foule de souvenirs reviennent, de beaux moments comme ce live débuté ensemble à Saint Tropez. Stallone n’était pas très loin, drôle de cadeau qu’Olivier t’a fait ce jour là ; la suite lui a donné raison mille fois, tu étais un grand speaker. Il y avait ces discussions au petit déjeuner à Monaco, à Marseille, à Genève, nous donnions nos pronostiques en débattant avec ferveur mais toujours dans le respect. S’il ne fallait parler que d’un moment ce serait cette soirée au Zenith de Paris où tu m’avais pris sous ton aile. Je n’ai jamais oublié tes conseils.
Tes amis du pieds-poings ne t’oublient pas et n’oublient pas l’héritage que tu nous as laissé. Bises mon Pascal.
