Ce week end à la salle Pierre Montane de Toulouse, Modibo Diarra a signé son cinquième succès en boxe. Opposé à Jerome Ham Chhoueng, Diarra s’est imposé par TKO 3.
Fidèle à lui-même, Modibo poursuit son ascension dans les règles du noble art et gravit les échelons un à un sans précipitation. Clairement, son jeu de jambe fait merveille et à son poids, peu de boxeurs ont pu résoudre l’équation pour le battre c’est ainsi. En s’imposant avant la limite, il démontre également qu’il sait faire mal. Diarra c’est un esthète, un artiste sur le ring, un homme qui produit des gestes d’une grande fluidité.
Il mène de front une carrière de sportif de haut dans plusieurs disciplines pugilistiques, un fait de plus en plus commun à l’instar de Fabrice Aurieng. Les deux hommes ont d’ailleurs en commun la savate boxe française, discipline sur laquelle il s’appuie toujours car considéré par beaucoup comme la meilleure école pour apprendre la boxe.
C’est vrai que la « bf » est une bonne base pour la gestuelle, les déplacements et le rythme. Ils sont en nombre les champions venus de cette discipline qui s’illustrent ou ce sont illustrés dans d’autres styles de boxe : Kamel Chouaref, Ludovic Millet, Frédéric Bellonie, Sébastien Farina, Anissa Meksen, Nancy Joseph, André Panza, Fabrice Aurieng … marquent ou ont marqué l’histoire pugilistique française et il en est de même pour Modibo Diarra. Un bémol tout de même pour ce dernier : être obligé de monter de catégorie pour pouvoir avoir de l’activité car à son poids, on ne se bouscule pas pour le boxer.
Avec ce succès, Modibo Diarra va monter sur la plus haute marche du classement LIDF 2016 des -63,500kg.
Récapitulatif
Superfight . Boxe . 4×3 mn . Super léger
Modibo Diarra (France) vs Jerome Ham Chhoueng (France)
