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Nait Slimani illumine le World GBC Tour 9

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DSC02976A mes enfants

Photos par Nathan

Qu’on se le dise : le World GBC Tour est définitivement un grand show du pieds-poings français. Et si l’on peut regretter que l’événement de Magali Hodoul et David Blanc ne bénéficie pas d’une plus grande salle, il faut bien admettre que le spectacle n’a rien à envier à ce que l’on peut voir dans les grandes structures habituelles.

Car une fois encore, le 9ème opus a offert au public ce qu’il est venu chercher : de la générosité, de la belle boxe et de l’engagement. Ces trois ingrédients étaient de mise et les spécialistes présents sont unanimes quant à la qualité de ce show.

DSC03017Les 1500 spectateurs présents ont assisté à l’avènement d’un boxeur hors norme, Eddy Nait Slimani. Ce dernier confirme de plus en plus son potentiel exceptionnel et qu’on l’aime ou pas, on ne peut qu’apprécier ce qu’il offre sur le ring. Peu épargné par la critique, le jeune Nait Slimani apprend, grandit comme il faut et l’affronter n’est pas chose aisée. Il a impressionné tout simplement par la métamorphose qu’il a opèré en très peu de temps. Les aigris n’ont pas fini d’entendre parler, il faudra se faire une raison.

Dans ce tournoi piège, le protégé de David Blanc a résolu parfaitement les deux équations qui lui étaient posées face à Cosmin Podoriu et Houcine Bennoui. Face au roumain, Eddy a dû se montrer patient; Podoriu a rapidement compris que la boxe du français était aussi puissante.

Qu’a cela ne tienne, Eddy va composer avec les nombreux accrochages imposés par son adversaire, en boxant simplement et marquant ses points. Il s’impose aux points avant de disputer la finale que tout le Monde voulait face à Houcine Bennoui.

DSC03199Le nassérien a offert une prestation redoutable de précision face à Diego Freitas qui s’est montré solide dans le contre mais est resté un peu trop timoré. Bennoui a imposé son rythme tout au long de la rencontre, ne laissant rien au hasard. C’est en toute logique qu’il se dresse face à son jeune rival pour une finale fantastique. D’abord parce que les deux hommes ont assumé leur rôle de boxeur sans se dérobé ; l’engagement a été total des deux côtés et ce qui fait la différence, c’est la fraîcheur physique. Percutant à souhait, Eddy a fait mal et c’est clair qu’il n’était pas attendu dans ce registre là. Guerrier dans l’âme, Houcine n’a jamais lâché, c’est impensable pour lui. Le contexte est finalement simple : tu veux la victoire vient la chercher. Le mazanais s’y est employé avec la manière obligeant l’arbitre à arrêter le combat dans la deuxième reprise. Comme souvent le ring offre un flot de sentiments mélangés : la déception d’un côté, la joie de l’autre. Eddy Nait Slimani s’est imposé bien au-delà du ring de Mazan. Il a désormais rendez-vous avec Samir Mohamed le 14 novembre prochain à la Nuit Des Champions pour une revanche très, très attendue.

DSC03129Malgré son expérience du ring, Akihiro Gono a sans aucun doute commis l’erreur de descendre aussi bas en poids. Le japonais qui a fait la majeur partie de sa carrière deux divisions au-dessus a pu s’en rendre compte face à un Bruce Codron, affûté comme jamais. Dans ce championnat Intercontinental ISKA où l’expérience a été un facteur déterminant, le français, poussé par son public a construit son championnat sans tomber dans le faux rythme voulu par le japonais. Un brin filou, Akihiro a essayer de faire parler le métier avec des coups coquilles mais il en fallait beaucoup plus pour déstabiliser le français qui a su casser les appuis pour s’imposer dans ce match compliqué à gérer. Bruce Codron s’impose intelligemment aux points avant d’affronter l’autre phénomène du pieds-poings français, Dylan Salvador.

DSC03077Un autre acteur de la Nuit Des Champions s’est lui aussi illustré durant ce World GBC Tour 9 : le marseillais Jérémy Ragazzacci. Opposé à Aziz Ali Kada (Team NAS.R-K), le sociétaire du Mondial Boxing d’Hervé Busonéra a lui aussi quelques changements dans sa boxe, avec un style plus efficace et toujours ce débit de coups constant. Face à Ali Kada volontaire mais qui manquait un peu de ring, « Raga » a marqué ses points patiemment avant de trouver une faille en poing qui obligera l’arbitre à compter. Jérémy Rgazzacci s’est imposé aux points et a lancé comme il se doit sa saison.

Antonin Bohbot confirme lui aussi l’étendu de son talent. C’est d’ailleurs un combattant que l’on aimerait bien voir au Japon où sa catégorie est reine. Opposé au solide et volontaire Jonathan Challut, Antonin poursuit clairement son ascension dans cette division des -60kg. Redoutable en poing, il remise systématiquement en jambe et se montre redoutable en low kick. En remportant ce match, Bohbot a démontré encore une fois une belle intelligence sur le ring mais aussi une vraie volonté de s’imposer.

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DSC03151Le duel qui a opposé  Yuksel Ayaydin à Nicolas Wamba a été une vraie partie d’échec. Volontaire comme jamais, Yuksel prend l’initiative en chargeant en poing. Nicolas réplique mais se montre le moins actif au grand regret de son coin qui lui demande plus d’activité.

Ayaydin, « Nassérien » lui aussi (Ils étaient trois boxeurs du célèbre gym de Saint Fons présents sur la carte) ne l’entend pas de cette oreille et poursuit son travail en frappes larges et lourdes ; Wamba la garde haute contre en poing. C’est dans la troisième reprise que l’agathois livrera sa meilleure partition en imposant à son tour son rythme. Le verdict ira en sa faveur, décision sévère pour Yuksel Ayaydin qui méritait mieux au regard des deux premiers rounds.

DSC02930Opposition de styles. Opposition physique entre Olivier Feher et Olivier Tchinda qui n’avait en commun que leur prénom. Rendant quelques centimètres, Tchinda doit casser la distance pour tenter d’imposer son travail en crochet. Mais Feher est redoutable avec ses contres en genoux.

Ce dernier fait front malgré les frappes lourdes de son adversaire, pour imposer peu à peu ses genoux au visage (Olivier Tchinda finira avec le nez cassé) et usant à merveille de son allonge pour marquer de nombreux. Victoire au terme des trois rounds pour Olivier Feher qui est clairement inspiré par le style de son coach, Yazid Boussha, diplomé ES coup de genoux.

En ouverture de soirée, Julien Plet croisait le fer avec Hugo Di Martino en classe A sans protection. Si les deux hommes y sont allés de bon cœur, Julien s’est montré le plus volontaire et le plus précis dans toutes les zones de frappe. Poussé par son public, l’ambassadeur de la team KBP de Sébastien Encinas signe un beau succès qui en appellera d’autres nous en sommes convaincus.

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